4 commentaires:

Anonyme a dit…

joute de mots, jeux de mots, je démo, j'ai des maux, mots us et bouche cousue...le problème de Claire ce n'est pas ses idées , c'est sa bouche qui les échappes!

Anonyme a dit…

C’était clair, elle n’aurait jamais dû regarder par l’entrebaîllement de la porte, mais pourquoi diable l’avaient-ils laissée entrouverte ? N’était-ce pas une invitation déguisée à regarder, à savoir ? Claire aurait préféré ne pas savoir, et maintenant elle ne pouvait plus faire comme si elle ne savait pas. Elle se sentait piégée, et ce n’était pas auprès de Jérémie qu’elle pouvait trouver de l’aide, il était bien trop occupé, préoccupé de ses propres problèmes. Et surtout, il fallait désormais qu’elle garde le secret, ce secret pesant, brûlant, angoissant. Que sa bouche devienne un sceau, un verrou, la prison des mots qu’elle ne devait pas prononcer.

Anonyme a dit…

Tout passe par la bouche.
Bouche au milieu des autres, des bouches se croisent, se frôlent, se touchent, s'entrecroisent, se traversent... Claire ne connait pas sa bouche, elle la voit mais ne la sent pas -plus? -l'a-t-elle sentie un jour?
Autour d'elle le Monde est bouche, Bouches! Certains pensent la sentir, la maîtriser, mais ils se trompent...
Attention! Ouvrez les bouches! Petites et grandes bouches s'en retrouveront grandis.

Anonyme a dit…

Claire est jeune, jolie, et jeune éditrice dans une petite maison d'édition de livres d'art. Mais Claire est aussi curieuse, un peu "foutteuse de merde", comme on dit. Ce soir-là, lors d'un banal vernissage, elle aurait mieux fait de la fermer, sa bouche, mais face à cet homme-là, elle n'a pas pu s'en empêcher :

"- Vous êtes Claire, n'est-ce pas ?
- Oui, et vous vous êtes cocu."

Ou comment être responsable de la mort de quelqu'un quand on ne sait pas garder sa bouche cousue.