3 commentaires:

Anonyme a dit…

Une bande de 4 adolescents se rencontrent toujours a la plage et font les 400 coups. On se rend compte plus tard qu'ils y "habitent" car ils sont sans abris.

Anonyme a dit…

Ils parlent de liberté. Ils parlent d'un pouvoir généreux mais affreux. Ils évoquent un rêve, toujours le même: celui de monter sur un tabouret de velours, de croiser les jambes, et de se lancer dans le fredonnement de leur propre illusion. Malheureusement , c'est un retour sur terre, ou sur une plage, qui les rassemble. L'horrible moment du rejet vient de les baffer. Doivent-ils continuer à rêver ou s'arrêter se plier au jeu des petites mains bâillonnées.

Anonyme a dit…

C'est avec un regard inquisiteur que Glenne Renold revient au cinéma. Dévoilant l’errance d'une jeunesse, à qui il ne manque rien, mais qui rêve de s’échapper du carcan familial et social. Assoiffé de liberté, de découverte et de voyage, ils veulent refaire le monde, selon leurs idéaux. D’un réalisme subtil, poussé parfois jusqu’à l’extrême. Le cinéaste n’hésite pas, comme à son habitude, à laisser les comédiens improvisés. Un exercice délicat, mais parfaitement maitrisé, qui donne des résultats aussi improbables que magnifiques. La séquence de la plage laissera pendant longtemps une emprunte nostalgique dans l’esprit des spectateurs. Ainsi embarqué dans cette virée pubère, caméra à l’épaule, Glenne Renold parvient à réaliser un très beau poème sur les espoirs d’une jeunesse, le temps d’un été.